Chiffres clés, Janvier
2002 :
Le Tourisme
En 2001, 91% des
internautes américains se sont informés sur des voyages en ligne, comparé à 84% en
2000. 50% des internautes continuent néanmoins d’acheter leurs séjours et
billets hors Internet.
Publicité
D’après une
enquête de l’IAB, le marché américain de la publicité en ligne devrait connaître
une régression de –9% en 2001. Pour 2002, l’IAB prévoit une croissance de
8,1%.
E-commerce
Les internautes américains ont dépensé 19% plus sur Internet en 2001 que l’année
précédente, avec une moyenne de 392 dollars.
Les succès de Amazon.
Vivre à distance
Une étude sur les Français de New York
Les succès de l'eLearning.
Nouveau produit Capricorn
Adresses email OPT IN
Tourisme
- La publicité pour le voyage en ligne progresse
A l’heure ou la publicité en ligne connaît une passe difficile, la
publicité pour les voyages a connu une progression importante en 2001 et a retrouvé sa
puissance depuis le 11 septembre. D’après une étude de Jupiter Media Matrix, entre
la seconde semaine de mai et la dernière d’août, le nombre d’impressions a
progressé de 293%, passant de 292 millions à plus d’un milliard. Malgré une
première semaine d’octobre avec seulement 574 millions d’impressions, le nombre
atteint 94% de son niveau croissant de départ. Parmi les 10 principaux annonceurs en
ligne se trouvent 3 compagnies aériennes et 4 agences de voyage en ligne, dont Orbitz est
largement leader avec 44% des parts, loin de Travelocity (13%) et Hotwire (5%). (E-Commerce Times,
19.12.2001, travelocity.com)
- Northwest se lance dans le
E-ticketing inter-lignes
Northwest et United Airlines se regroupent pour
faciliter le système des billets électronique, e-tickets, pour leurs voyageurs. Ils
peuvent des maintenant acheter un billet électronique unique pour voyager sur les deux
compagnies. Ils sont disponibles via Internet, dans les agences de voyages ou à
l’aéroport. Northwest s’est déjà allié avec Continental pour ce même
partenariat et ils comptent se rapprocher également d’American Airlines et de
Delta.(Adweek, CBS MarketWatch, 19.12.2001)
- « Un Américain à
Paris » (les touristes américains aiment la France)
Selon une étude de l'ETC, l’Europe reste la
destination privilégiée des Américains (en dehors des pays frontaliers comme le Mexique
et le Canada), le Royaume Uni et la France étant les pays les plus visités (64% de part
de marché à eux seuls). 3,2 millions d’Américains ont visité la France en 2000,
dont 75% à Paris ou en PACA (Provence, Alpes, Cotes d’Azur). Les activités
favorites des Américains en France sont la gastronomie, le shopping et la visite de lieux
culturels. La clientèle américaine réside en majorité dans les hôtels de 3 ou 4
étoiles (70%), reste en moyenne 7,5 jours et dépense en moyenne 2637 dollars en France,
contre 2512 en moyenne en Europe. Le moyen de réservation majoritaire ainsi que la source
d’information restent les agences de voyage (48%), la réservation par Internet bien
qu’en progression ne représentant que 8% en 2000. Selon le Ministè re du Tourisme
en France, +2% de touristes en France en 2001 soit 76,5 millions de personnes.
(La Maison de la France aux Etats-Unis 2002)
E-Pub :
- Les Web agencies devraient remettre en cause leur tarification
Selon une étude de Jupiter
Media Matrix, les agences de publicité interactive devraient être plus flexible sur
leurs prix dans un environnement de dépenses publicitaires en diminution. La société
d’études a conclu que la plupart des annonceurs sont en effet ambivalents par
rapport au futur mode de collaboration avec leurs agences web. Les annonceurs préfèrent
des compensations à base des projets plutôt que des contrats traditionnels. Pendant que
34% de marqueteurs enquêtés pensent que leur lien avec l’agence va
s’améliorer au moment où les offres vont prospérer, les 66% restants prévoient plutôt un future sombre, dont 27%
pensent même à mettre en place des moyens « in house ». Pendant que les
annonceurs sont divisés entre ceux qui utilisent plusieurs agences et ceux qui chargent
une seule agence de marketing interactif, ces derniers en dépendent probablement deux
fois plus d’eux en ce qui concerne des stratégies importantes comme la mesure de la
marque, le media planning ou encore l’achat d’espace. D’après Jupiter, le
critère le plus important pour les annonceurs à choisir une agence multi-media est la
créativité. Les agences qui savent fournir du contexte et de l’analyse et
identifier les besoins du consommateur, trouveront des liens plus profonds avec les
annonceurs. Pour devenir indispensable pour l’annonceur, le rapport suggère que les
agences se focalisent sur le savoir faire du branding, agissent comme catalyseur dans le
business avec les éditeurs et identifient des tendances à travers leurs différents
clients, des atouts qu’une agence « in house » ne saura pas délivrer aussi bien.
(Jupiter Media Matrix, 14.01.2002, Yahoo news 15.01.2002)
Vente en ligne :
- Amazon annonce un résultat d’exploitation positif
La librairie en ligne Amazon a enregistré ses
premiers bénéfices au quatrième trimestre 2001. Avec un Chiffre d’affaires de 1,12
milliard de dollars sur le trimestre (15% de plus par rapport à 2000), Amazon annonce un
résultat positif surtout grâce à son corps de métier : les livres, la musique et
le vidéo (+12% après une stagnation de plusieurs semestres d’affilée). Avec un
bénéfice net de 5 millions de dollars (soit 1 cent par action) et un bénéfice net pro
forma de 35 millions de dollars (ou 9 cents par action), la société surmonte largement
les prévisions de Wall Street, qui prévoyaient un bénéfice insignifiant.
D’après Goldman Sachs, les coûts de traitement des commandes ont représenté
environ 11% du Chiffre d’affaires d’Amazon au dernier trimestre, contre 13,5% en
2000 et vont atteindre le 9% prochainement. Grâce à un système informatique rendu plus
clair, les erreurs de suivi des commandes sont passées de 10% à
moins de 5%.
Pour le premier trimestre 2002, Amazon anticipe une hausse de ses ventes de 11% à 18% par
rapport à 2001 et d’environ 10% sur l’ensemble de l’année, mais supporte
néanmoins une dette de plus de 2 milliards de dollars.
(E-commerce Times 22.01.2001, The New
York Times, 21.01.2001
- Shopping en ligne pendant la période de Noel
Selon Jupiter Media Matrix, le trafic sur des sites d’e-commerce pendant
la période de Noël a augmenté de 50% par rapport à 2000 avec plus de 50 millions de
visiteurs uniques. « Comparé
avec l’année 2000, ou la saison a commencé fort, mais s’est affaibli avant Noël, le
trafic était fort pendant toute la saison en hausse de 57% pendant la dernière semaine
Noël. » déclare M. Buchwalter de Jupiter Media Matrix. Les ventes réalisées par les sites de commerce électronique
devraient atteindre 10,5 milliards de dollars, sans tenir compte des ventes des sites de
voyages et d’enchères. Goldman Sachs et Nielsen//NetRatings déclarent même un
chiffre d’affaires de 13,8 milliards de dollars. La dépense moyenne par personne
s’élève à 392 dollars, en hausse par rapport aux 330 dollars dépensés par 20 millions d’acheteurs en 2000 (étude
de Pew Internet & American Life Project). Plus de la moitié des acheteurs ligne
étaient des femmes (58%). Ebay et Amazon.com restent en première place en terme de
nombre de visiteurs : Ebay atteint une moyenne de 4,5 millions de visiteurs unique
par jour dans la saison 2001, comparé
à 2,4 millions en 2000, alors qu’Amazon attirait 2,5 millions de visiteurs, en
hausse versus 1,5 millions de l’année précédente.
(E-Commerce
Times, 8 janvier 2001, CyberAtlas, 8 Janvier 2001)
- Distribution : Quelques
rares bénéficiaires
Selon une étude de Deloitte & Touche et
BIGresearch, 80% des consommateurs prévoient de dépenser autant ou moins que
l’année dernière. En dépit de Noël et des actions de promotions considérablement
croissants par les distributeurs, les ventes en magasin ont chuté pour la troisième
semaine consécutive pendant les 3 premières semaines de décembre. Même les
discounters, pourtant largement bénéficiaires de la récession, sont touchés. Seules
les enseignes d’électronique grand public, Circuit City et Best Buy, enregistrent
des résultats positifs, grâce aux ventes de lecteurs de DVD bon marchés et
d’appareils numériques. Les résultats sur Internet sont plus positifs : Le
nombre d’acheteurs en ligne est passé de 13,7 millions
à 16,8 millions en novembre. 20% d’internautes ont déclaré avoir effectué un
achat lors de la première semaine de décembre (le meilleur score enregistré cette
saison), avec un montant moyen de 91 dollars, contre 14 dollars la semaine précédente.
Selon Goldman Sachs et Nielsen/NetRatings, les achats en ligne ont totalisé $2,6
milliards la première semaine de décembre, contre 1,4 milliards dollars par semaine en
moyenne en novembre.
(E-Commerce Times 17.12.2001)
Expatriés:
- 6 raisons pour immigrer à New York
Selon une étude sur la « Mobilité professionnelle internationale et la
présence française à New York » dans le cadre d’une recherche doctorale
universitaire menée depuis trois ans et présentée en juin dernier par Nicolas Valadeau,
l’émigration de français prend de l’ampleur, notamment vers l’Amérique
du Nord. D’après les données consulaires, la population française immatriculée à
New York progresse régulièrement, de + 22,8% entre 1992 et 2001. Cependant ces chiffres
ne représentent qu’une partie des français réellement installés, le Ministère
des Affaires Etrangères utilise implicitement le ratio 1/3 immatriculés, 2/3 non
immatriculés dans les estimations de la population française établie à
l’étranger. Les Français résidents à New York ont une moyenne d’âge
d’environ 38 ans, dont 26% moins de 20 ans, restent pour une durée de 3 à 5 ans et
sont de moins en moins nombreux à partir définitivement (48% s’installent pour
moins de 5 ans). Afin de connaître les objectifs des acteurs hautement qualifiés de
partir à l’étranger, M. Valadeau a interrogé une dizaine de dirigeants de grandes
sociétés, des cadres de P.M.E. françaises, des créateurs d’entreprise ainsi que
des travailleurs Freelance dans des domaines divers. Dans une perspective typologique, 6
types de migrants hautement qualifiés ont été identifiés: le jeune stagiaire ou
diplômé en formation courte, les jeunes professionnels confirmés (tremplin vers
l’étranger), « l’exil doré » des expatriés, détachés et
diplomates, la venue de conjoints (majoritairement des femmes), les créateurs
d’entreprise (ancrage local et réussite professionnelle) et le franco-américain et
résident permanent (de l’installation définitive à la vie dans l’entre-deux).
(Etude de
Nicolas Valadeau, Juin 2001)
- elearning : Forte progression du
nouveau mode d’apprentissage
Aux Etats-Unis, l’e-learning représente 60% des dépenses de
formation en 2000. Plus de 90% des grandes entreprises américaines ont lancé pour cette
même année un projet en ce sens. D’après une enquête de l’IDC, 60%
d’entreprises font appel à ce mode de formation contre seulement 11% l’année
dernière. L’IDC prévoit une croissance de 41,7% au cours des prochaines années, de
moins de 200 millions de francs à 1,6 milliards en
2004. L’offre explose aujourd’hui avec des nouveaux acteurs comme les
plates-formes de formation, des sites de formation et organismes officiels ainsi que
privés. Parmi les avantages que l’e-learning représente, comme la simplicité
d’accès, l’interactivité, la souplesse horaire, le gain de temps,
l’approche en réseau et la personnalisation du parcours, ce type de formation doit
être jugé plus sur son mode d’utilisation que sur son contenu. La difficulté qui
se pose aux acteurs est de ne pas seulement transposer leurs savoirs sur de nouveaux
outils, mais aussi de trouver une nouvelle démarche que l’e-learning engendre. Les
professionnels de l’éducation critiquent le rapport à la connaissance et le
manque de la présence physique, qui fait également partie du processus
d’apprentissage, mais s’accordent sur l’enrichissement des échanges.
(France-Amerique, 18.01.2002)
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